Au moment de son accession à la sa
souveraineté nationale et internationale, notre pays la RDC a commencé par le
multipartisme politique notamment avec ABACO, MLC, CONAKAT… auxquels s’étaient
ajoutés l’UDA et autres, qui fonctionnaient conformément aux dispositions
légales de la constitution de l’époque. Les leaders des toutes ces formations
politiques, alors tous jeunes, étaient respectueux de l’ordre public et
transmettaient chacun aux siens les valeurs du patriotisme et du nationalisme,
au sens noble de ces concepts.

Heureusement que les
circonstances des années 90 ont favorisé le retour au pluralisme politique avec
le foisonnement des partis politiques tenus par différents leaders, chacun avec son idéologie et son entendement des
termes précités (patriotisme et nationalisme). Depuis cette année, il y a, à ce jour,
environs 450 partis politiques dans mon pays. Aucun parti
politique n’est étonnement pas, à mesure de fournir avec statistiques à
l’appui, le nombre exact de ses membres sur toute l’étendue nationale. A moins
qu’il ne le fasse par complaisance.
Cependant, lorsque je fais la ronde aux sièges et
bureaux fédéraux de ces différents partis, la majorité de personnes que j’y
trouve est essentiellement JEUNES.
Mais qui sont ces
jeunes ? Sont-ils des militants ? Sont-ils de sympathisants, sont-ils
des membres effectifs ? Ou des simples curieux ?
A ces petites questions,
pour la plupart des jeunes qui ont bien
voulu me répondre, la réponse est : « JE SUIS MILITANT du parti ».

Mais à quoi s’attendent ces
jeunes qui militent aux côtés de ces Leaders ?

Ce que j’apprécie dans cet
engagement, c’est la détermination de se faire entendre qu’on peut lire
dans cette jeunesse. C’est la conviction de changer la donne en faisant bouger
les institutions qui se détecte facilement. La préoccupation de toute cette jeunesse
C’EST LA DÉFENSE
DE SES DROITS LEGITIMES ET DE SES INTERETS MAJEURS.
Les jeunes de mon pays en
étant militants dans les partis politiques aspirent à l’amélioration de
conditions de vie sociale : un emploi décent, une éducation de qualité,
une sécurité assurée, l’accès facile aux soins de santé, une démocratie qui
rassure la liberté d’expression et d’opinion.
Dans un pays potentiellement
riche mais socialement pauvre, la jeunesse de mon pays a choisi de s’impliquer
dans la politique car elle veut désormais être artisan d’un lendemain meilleur. Mais la
réalité politique avec ses engrenages est décevante pour nous les jeunes, par
le manque de maîtrise de ces engrenages

En effet, il s’avère que
dans mon pays, la RDC, le vrai sens du militantisme n’est pas de mise. Certains
jeunes, se retrouvent dans un parti x par affinité familiale, par appartenance
tribale ou provinciale. Certains encore adhérent au parti y par appréciation personnelle du chef de file. D’autres encore le
sont par entrainement de masse. Plusieurs autres jeunes, sans idéal, s’y
retrouvent parce qu’ils sont à la quête de dénier que le leader loge dans sa
poche… Il n’y a pas de culture politique.
La pratique du militantisme
est erronée faute de ses règles méconnues des jeunes bien que leur implication
en politique soit bénéfique au pays. Très souvent, les jeunes militants du
parti x se retrouvent en conflit pour un simple critique du jeune de parti z à
l’endroit du chef de file du parti x. Les manifestations publiques contre le
pouvoir en place, finissent souvent par des casses, par la destruction des
biens publics et privés. Ce n’est pas l’esprit du militantisme.

Etre militant dans un parti
politique c’est d’abord comprendre les besoins de l’essor, de l’émergence de
notre pays.
Je me résous à penser que
la politique, l’entendement de la politique, l’implication de la jeunesse en
politique devrait être inséré dans le système éducatif de notre grand pays. Ceci, pour
faciliter à un jeune de savoir s’identifier à un parti. L’acceptation de
ceux qui ne sont pas du même parti que lui. Pourquoi ? Les politiques et chefs de files des partis
politiques en RDC, sont en grand nombre des grands baratineurs qui courtisent
la même cible : LA JEUNESSE. Lorsque cette jeunesse s’engage à les suivre,
les chefs de file oublient les jeunes,
les revendications et leurs préoccupations.
Le multipartisme, la
diversité des partis politiques sont un des éléments dans une démocratie, les
jeunes doivent avoir l’aptitude de se reconnaitre à un de ces partis non en
fonction du chef de file mais en fonction des idées qu’ils prônent et de la
vision ou du programme d’action qu’il défend.
C’est pourquoi, je pense
que la culture politique doit être
insérée dans notre système d’enseignement depuis l’école primaire jusqu’à
l’université à travers l’éducation à la citoyenneté.
... Dans mon prochain article, je partagerai ma brève réflexion sur l'apport de l'éducation à la citoyenneté dans la culture politique.
... Dans mon prochain article, je partagerai ma brève réflexion sur l'apport de l'éducation à la citoyenneté dans la culture politique.
Félicitation Mysette Misenga pour la bravoure te la détermination des écrire.
RépondreSupprimer1. le sujet est très intéressant par simple raison que je suis JEUNE.
2. LE SUJET que t'abord stp fait ça un livre ou en un brochure pour l'édification de la jeunesse toute entière.
Merci Beaucoup cher jeune!
SupprimerNous avons tous le devoir d'apporter la pierre à l'édifice de notre patrie. Je prends en compte vos propositions et suggestions
Très bel article!
RépondreSupprimerl'éducation a la citoyenneté doit jouer son role absolu qui debouchera sur l'amélioration progressive de l'espace politique car bien assimilé, les futurs hommes et femmes politiques seront nettement différents de ceux qui pourrissent l'espace politique actuellement.
Il y a encore beaucoup à faire mais heureusement qu'il y a deja des avancés vers ce chemin plein d’agrainages. Bravo chère dame!