Au moment de son accession à la sa
souveraineté nationale et internationale, notre pays la RDC a commencé par le
multipartisme politique notamment avec ABACO, MLC, CONAKAT… auxquels s’étaient
ajoutés l’UDA et autres, qui fonctionnaient conformément aux dispositions
légales de la constitution de l’époque. Les leaders des toutes ces formations
politiques, alors tous jeunes, étaient respectueux de l’ordre public et
transmettaient chacun aux siens les valeurs du patriotisme et du nationalisme,
au sens noble de ces concepts.
Mais depuis le
coup d’Etat de 1965, l’espace politique du Zaïre à l’époque, s’était
métamorphosé avec le monopartisme imposé par le régime du maréchal
Mobutu : un seul parti politique, un seul président et donc toute la
jeunesse devait se ranger derrière le guide éclairé, le timonier…dispensateur
de pensées. Les jeunes n’avaient d’autres pensées que la pensée du président
fondateur contenu dans le Mobutisme. C’est le début du sectarisme de
pensée, de la mesquinerie de notre jeunesse de ces temps-là.
Heureusement que les
circonstances des années 90 ont favorisé le retour au pluralisme politique avec
le foisonnement des partis politiques tenus par différents leaders, chacun avec son idéologie et son entendement des
termes précités (patriotisme et nationalisme). Depuis cette année, il y a, à ce jour,
environs 450 partis politiques dans mon pays. Aucun parti
politique n’est étonnement pas, à mesure de fournir avec statistiques à
l’appui, le nombre exact de ses membres sur toute l’étendue nationale. A moins
qu’il ne le fasse par complaisance.
Cependant, lorsque je fais la ronde aux sièges et
bureaux fédéraux de ces différents partis, la majorité de personnes que j’y
trouve est essentiellement JEUNES.
Mais qui sont ces
jeunes ? Sont-ils des militants ? Sont-ils de sympathisants, sont-ils
des membres effectifs ? Ou des simples curieux ?